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Ceci n’est plus un exercice.

La gestion des  pannes  moteur est au programme du brevet ulm et encore plus à celui de l’emport passager. Les exercices s’enchaînent et on se perfectionne. Tant que le moteur tourne, tout va bien, il est toujours possible de remettre les gaz et de recommencer mais, dans la réalité, il en est autrement.

Samedi 10 décembre, après une matinée plutôt maussade et grisouille, l’après midi se révèle  tout à fait indiqué pour un petit vol sous le soleil d’hiver.  6-8°, petite brise de sud-sud ouest et c’est parti.

Moteur chaud, remontée de la piste pour un décollage en 25, contrôle des magnétos et plein gaz pour aller voir Hubert ou Rémy.

Montée à 500 pieds à 7000 tr puis réduction à 6800, petit palier et réduction à 5800 pour finir de monter tranquillement à 1000 ft et là …silence ; ça ne tourne pas. Panne moteur, la vraie, celle qu’on a imaginée, simulée, peut être même redoutée mais là, plus question de jouer, il faut poser.

Manche à piquer pour garder 85-90 km/h, un coup d’œil pour repérer le terrain le plus propice pour se vacher. Finalement le terrain étant suffisamment proche, virage à droite et c’est parti pour rejoindre la 18 (réservée aux cas d’urgence).

Poser souple, on respire un grand coup et on se félicite d’avoir bien écouté les conseils de l’instructeur. Un petit coup de démarreur pour voir si…et ça démarre !?

Petit coup de fil à Serge pour lui conter la mésaventure.

« Rentre la machine, faut voir ce qui s’est passé. Pas question de voler sans savoir ».

OK boss.

 

Samedi 17 décembre «  bis repetita » autrement dit, on remet ça.

Contrôle de la machine par docteur Serge, montées en régime max, réductions : RAS, on y va.

Décollage 07 pleins gaz, montée 450 pieds, réduction à 5800 et … silence,  juste le sifflement de l’air.

Trop loin du terrain, on se vache où on peut.

C’est un champ de blé en devenir qui a ma préférence (en réalité, je n’ai vu  que de petits champs en travers, des toits de ferme et des lignes électriques) et vu la hauteur, on prend ce qui semble le moins mauvais.

Le poser est en peu rude dans la terre molle et la fusée droite apprécie moyennement.

 

« allo, la base. Je suis dans la nature à environ 2 km, en face la rechignée ».

La rechignée ? Un nom prédestiné pour un moteur qui rechigne. C’était écrit.

La suite est en images.

Pour le vol de la st Sylvestre, il va falloir attendre 2017 car docteur Serge a préconisé une hospitalisation longue durée pour un check-up complet.

Et si je me mettais à Flight simulator ?

En tout cas, un grand merci à SERGE, BRUNO (lâché le même jour) et à André ; sans oublier Gilles dont la remorque a été d’un grand secours.

 

 

 


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